Je suis née avec un héritage invisible sur les épaules.
Un schéma qui se transmettait de génération en génération :
L’argent, ça se mérite. L’argent, ça se gagne en souffrant.
Et même quand tu en as… il peut disparaître du jour au lendemain.

Chez moi, l’argent était une menace, pas une source de liberté.
Il venait toujours avec du stress, des disputes, des fins de mois qui faisaient mal, ne jamais vraiment profiter.
Je n’ai pas seulement hérité des yeux de mon père ou du caractère de ma mère…
J’ai aussi hérité de leurs croyances toxiques sur l’argent.

Et je les ai rejouées, sans même m’en rendre compte.

Quand ma famille m’a jetée dehors à 18 ans, je me suis retrouvée seule avec le poids de ces schémas.
J’ai galéré pour trouver un logement.
J’ai collectionné les refus des aides sociales.
J’ai pris un appart insalubre parce que c’était ça ou dormir dehors.

J’ai connu la peur viscérale de manquer.
La peur d’ouvrir ma boîte aux lettres.
La peur de décrocher mon téléphone.
La peur de ne jamais m’en sortir.

J’avais oublié ce que c’était de vivre.
Fini les petits plaisirs, fini de prendre soin de moi.
Je n’avais même pas de quoi payer un pack d’eau, ni mes soins de santé.

Mais le pire dans tout ça ?
C’est que je croyais que c’était normal.
Que c’était juste la vie.

Alors j’ai bossé. Comme une acharnée.
J’ai gagné de l’argent…
Puis je l’ai perdu.
Encore et encore.

Parce que ce que personne ne nous dit, c’est que si ton subconscient n’est pas recalibré pour la richesse, tu peux bosser autant que tu veux… tu finiras toujours par tout reperdre.

Et puis un jour, j’ai décidé que ça s’arrêtait avec moi.

Je ne serais pas une femme de plus à transmettre ces schémas de génération en génération.
Je ne serais pas celle qui galère toute sa vie en pensant que c’est comme ça que ça doit être.

J’ai compris que l’argent n’a rien à voir avec l’effort.
Il répond à ton énergie intérieure, à ce que tu es prête à recevoir.